ALBONDIGAS DE BOLIVIE

Aujourd’hui, Fabien refaisant son sac afin de gagner un peu de place (nous en manquons terriblement, mais difficile de résister à la tentation achat de souvenirs) est retombé sur son petit carnet de route commencé en Argentine. Émotion ! Cela remonte à plus de huit mois ! Nous plongeons la tête la première dans ses récits d’aventures abracadabrantesques avec délice. Et… au détour d’une page à l’encre baveuse et presque illisible, la faute aux différentes climats essuyés depuis ce temps…

Nous retrouvons une recette d’un plat bolivien, découvert à Sucre et cuisiné par mes soins dans cette même ville avec l’aide du livre recette de nos hôtes. Nous vous l’avions mis de côté exprès car tombés sous le charme de ce plat roboratif, simple mais plein de saveurs. Les enfants aimeront à coup sûr !

Marché de Sucre Bolivie

C'est l'heure de faire son marché à Sucre !

A l’origine espagnols, les albondigas se dégustaient seuls, c’est à dire sans sauce, parmi les nombreuses « tapas » tel que la « tortilla española » (omelette de pomme de terre) ou encore les calamars à l’encre de seiche. Lire la suite de l article… →

Les lumières de Hoi An

Quatre cent kilomètres plus au sud de Hanoï à vol d’oiseau s’étend une petite ville très touristique mais prospère. Pour une fois, nous dérogerons à la règle très respectée jusqu’ici en achetant des billets pour le moyen de transport le plus cher, l’avion. Le train prend presque 20h, ce n’est pas pour nous déranger, mais nous n’avons pas beaucoup de temps au Vietnam, seulement trois semaines. Nous préférons donc dépenser nos 100 euro pour deux pour un vol de 1h contre 20h de train et arriver beaucoup plus vite dans la ville de Hoi An (en réalité, l’avion atterrit dans le seul aéroport à la ronde, à Danang à une heure de bus).

Hoi An au bord de la rivière

Hoi An ! On y est presque !

Au Vietnam, une tripotée d’agence low cost se disputent les liaisons aériennes internes. Les prix sont réduits à trois fois rien – quarante cinq euro pour un billet, qu’est-ce que c’est ? – à se demander où le manque à gagner disparait. Nous le découvrirons très vite arrivés à l’aéroport. Pas de billet mais un ticket de caisse, pas de vrai suivi de bagage mais un numéro, comptoir reclus au sous-sol et… la palme d’or : un bon vol charter qui doit trouver un horaire de décollage comme il peut, en laissant priorité au gros zavions qui rapportent. C’est ce qui nous arrivera ! Il est 10h15, notre porte annonce un embarquement comme prévu mais une fois sur place, nous découvrons tous avec stupéfaction que ce n’est pas notre vol qui est annoncé. Y a t il erreur ? Apparemment non. Patience donc, attendons que Monsieur Vietnam Airline décolle. L’impatience générale de la foule prend forme une heure plus tard alors que nous n’avions toujours pas d’information, notre vol ayant disparu des écrans d’indications. Nous apprenons malheureusement grâce à quelques énergumènes s’énervant sur les hôtesses d’accueil que nous notre vol est repoussé à… Lire la suite de l article… →

Un dégradé de mille et un gris…

« Et ça, tu le vois comment? Et ça? Ça doit être compliqué pour conduire… Comment tu fais pour différencier les feux? Alors tu ne peux pas être électricien / boucher / pilote d’avion / étalonneur… Oh, excuses-moi, on a du te poser ces questions mille fois… »
On m’a posé ces questions mille fois. Et j’y ai répondu autant de fois – ou presque. Avec le temps, j’ai pris l’habitude et la patience de répondre aux interrogations des autres. Je suis daltonien, c’est à dire que j’ai une déficience visuelle, je ne vois pas le rouge et le vert. Je vis avec depuis ma naissance, sans doute jusqu’à ma mort, en tout cas en l’état la science ne sait pas corriger le daltonisme, mais j’ai largement appris à vivre avec ce défaut mineur au final. Je ne vois pas toutes les couleurs mais ce matin là, je sais que je vois exactement le même paysage que tous les autres passagers de la frêle esquif, l’eau, les pics déchiquetés et l’horizon plongé dans la brume avant que les premiers rayons du soleil ne la percent, dans un dégradé de mille et un gris.

Voici la baie d’Halong.
Voici la baie d'Halong

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Au commencement…

Nous regardons les terres vietnamiennes du haut de notre petit avion (ne nous mentons pas, il est rikiki), il y a plein de parcelles de terre, vertes, oranges ou marrons, pas mal d’eau suite au typhon, et quelques maisons sont réparties à droite ou à gauche sur des hectares entiers. En provenance de Tokyo ou même de Canton, la différence est notable. C’est fini les grandes mégalopoles, pour un moment.
Nous avons un sourire rêveur à ce moment là sur nos visages, plus qu’à tout autre endroit. Nous sommes émus. C’est ce Vietnam qui nous a accueilli il y a un peu plus de deux ans pour une fantastique aventure en plein Mékong !

Vietnam Mékong

Couché de soleil il y a plus de deux ans dans le delta du Mékong...

Ce Vietnam, le seul pays qui ne nous était pas inconnu au départ. Nous connaissons deux-trois mots de la langue, la monnaie (27 000 dong pour 1 euro ! 37 euro pour 1 million ! je savais que un jour on serait millionnaire…), nous connaissons les habitants, leurs habitudes de vies et les spécialités culinaires. Cela joue beaucoup sur notre état d’esprit car l’arrivée dans un nouveau pays de notre parcours est toujours déstabilisante. Il faut à chaque fois tout revoir et tout reconstruire. Nous sommes même étonnés des différences qu’il peut y avoir en seulement cinq cent mètres sous prétexte qu’une frontière sépare deux peuples. Nous devons aussi à chaque fois nous remettre du pays précédent que l’on vient de quitter non sans difficultés après quatre semaines de vie. Il faut bien trois semaines pour se plaire dans un pays. Avant, on essaye de comprendre le fonctionnement, après, c’est comme si on était chez nous.
Aujourd’hui avec le Vietnam c’est différent… c’est un peu comme rentrer à la maison… Alors c’est émouvant. Lire la suite de l article… →

Love me or leave me…

Un hamburger MacDo  vite avalé, du poisson cru bien frais dégusté, un bon café latte sur une terrasse propre, un grand bol d’oxygène sur les quais de métro très ordonnés sans bousculades, ça y’est, nous sommes prêts à quitter nos repères pour rejoindre des contrées où ces petites choses insignifiantes n’existent pas.

Le Japon devrait être une étape obligatoire dans un tour du monde. Déjà parce que le pays est une bouffée d’air mais aussi parce que malgré la présence de nombreux repères européens – particulièrement agréable lorsque l’on voyage « routard » durant des mois – nous trouvons dans ce pays une culture radicalement différente de la notre, et qui marche ! Comme quoi… On ne résonne pas tous de la même façon sur notre planète.
L’enseignement nippon nous aura apporté au moins la sérénité ! Malheureusement pas pour longtemps…

L’enregistrement de nos bagages à l’aéroport de Narita se compliquera. Nous avons deux vols à confirmer : un vol de Tokyo vers Guangzhou (Canton) en Chine puis un vol de Guangzhou vers Hanoï au Vietnam, notre pays suivant.
Premier vol assuré, nous confirme l’hôtesse de China Southern. Mais à voir son teint passer au blanc pâle pour la suite de notre enregistrement, nous commençons à nous inquiéter. Elle demande à vérifier nos visas vietnamiens – qui feront le tour de l’intégralité du long comptoir d’enregistrement, elle souhaitera ensuite savoir si nous étions déjà venu au Vietnam (Ah ? Vois pas le rapport… ?) puis silence-radio pendant dix minutes. Des collègues la rejoignent, un, deux, quatre. Ils passent des dizaines de coups de fils, ils font les yeux ronds, ils sortent des sons bizarres de leurs bouches – oh, ah, grr, pff. Et nous pauvres jeunes voyageurs qui ne sommes pas mis dans la confidence, nous attendons en riant jaune. Mais que se passe-t-il ?? La file d’attente pour l’enregistrement de notre premier vol progresse sous nos yeux, cela presque vingt minutes que nous sommes plantés là sans savoir. Lire la suite de l article… →

Tokyo

Si il y a une chose qu’on peut dire sur le Japon et nos enfances à tous, jeunes adultes du XXIème siècle, c’est bien qu’il a rythmé nos journées, et de nombreuses manières… Dès le matin, avec les innombrables dessins animés venus du pays du soleil levant, Dragon Ball, Olive et Tom, Les Chevaliers du Zodiaque, Nicky Larson, Sailor Moon, et tant d’autres encore! En allant à l’école, walkman ou lecteur CD Sony en poche, en cours avec nos calculatrices Casio – et les Tamagochis qu’il fallait bien élever, école ou pas… En rentrant de cours, même histoire, jouer à Mario, Sonic, Pokemon ou Zelda ou  sur la Nintendo, la Sega ou la Playstation, puis regarder d’autres animés… sur nos télévisions Sony, Sharp, Panasonic (… pas Samsung, qui est Coréen). Et même maintenant, regardez autour de vous et vous aurez des chances de voir un produit venu du Pays de Soleil Levant, votre appareil photo Canon, Nikon ou Fuji, votre guitare et l’ampli Yamaha, la tondeuse Honda rangée à côté du taille-haies Mitsubishi, sans compter la Toyota du voisin et sa nouvelle moto Kawazaki dont vous êtes secrètement jaloux (allez, ne mentez pas, on vous connait…) Et donc nous partions pour la capitale du pays qui a vu naitre tant de produits qui sont autant de souvenirs heureux pour nous (enfin, particulièrement moi, avec mes innombrables jeux vidéos, mangas et « japanimations » à la maison!).

Ah la la, si j'avais pu avoir ça à la maison…

Ah la la, si j'avais pu avoir ça à la maison…

Nous étions depuis un peu plus d’une heure dans le Shinkansen Lire la suite de l article… →

Kyoto

Le Japon…
Formé par des centaines d’îles, d’archipels et d’îlots, le pays du soleil levant abrite une faune et une flore très variées car traversé par des climats opposés du nord au sud. Ces habitants vivent depuis toujours le regard tourné vers la mer faisant face fièrement aux nombreuses difficultés, séismes et tsunami, un quotidien qu’ils ont accepté et intégré dans leur mode de vie.
Le Japon, nous rêvions d’y poser un jour les pieds, étape obligatoire dans notre voyage.

Depuis Osaka, notre port d’arrivée en ferry, nous regagnerons Kyoto par un train JR. Et là, c’est la grande surprise (le première d’une longue liste). Impossible de se perdre dans ce pays ni même de tourner en rond pendant plus de dix minutes. La gare d’Osaka a beau être immense et complexe, l’organisation nipponne est impeccable et des points d’informations sont disposés régulièrement. Nous demandons notre chemin à un de ces derniers, à une jeune japonaise (premier contact très agréable, pour nous, le Japon, c’est gagné), elle parle un anglais impeccable et nous tend un papier pré-imprimé : Kyoto, train numéro machin, prix 540 yen, plateforme huit, prochain départ dans vingt minutes. Nous filons sans aucune question supplémentaire – nous en étions nous posés ? – et nous arrivons à notre auberge en cumulant trois modes de transports différents dans un pays encore inconnu, métro, JR et train de banlieue, avec un enchainement irréprochable. On ne fera jamais mieux dans aucun pays de notre parcours.

Bienvenue à Kyoto !

Bienvenue à Kyoto !

Gare de Kyoto

La gare centrale

Nous logeons dans un ryokan, une chambre d’hôtes dans une maison traditionnelle japonaise. Lire la suite de l article… →

Kamsahamnida !

La Corée du Sud n’est pas un grand pays, on peut le traverser du Nord – enfin, façon de parler – au Sud facilement grâce à un bon réseau routier et ferroviaire. Comme le soulignait si bien M. le maire de Moidieu Détourbe dans les commentaires sur l’article de Séoul, le TGV français a été exporté en Corée, il s’appelle KTX, nous l’avons vu, c’est bien le même ! Nous avons quant à nous opté pour la solution la moins chère : un bus de Séoul jusqu’à Busan dans le Sud pour 37 000 won (26 euro) pour 4h30 de route. Nous redécouvrons le plaisir de rouler en bus… siège inclinable à 80%, pose gobelet, pose ordinateur, repose tête et réhausseur de jambes à l’horizontal; dire que l’on va quitter tout ça dans quelques semaines en posant les pieds au Vietnam. Direction donc Busan, un des ports les plus gros du pays.

Port de Busan

Une partie du port de Busan

Après une monumentale confusion et une longue discussion avec notre aubergiste, nous ne resterons finalement que un jour à Busan et pas deux. Et oui, ça y’est vos deux globetrotters ont perdu la boule, ils étaient persuadés en arrivant à la nouvelle auberge de n’être que vendredi (nous avons vérifié nos deux montres, l’Iphone, un calendrier papier et contredit notre hôte) alors que nous étions déjà samedi. Heureusement, nous n’avions pas d’avion ! Pas le temps donc d’approfondir la ville, nous nous consacrerons juste au port. Lire la suite de l article… →