Coucou de…
Felices Pascuas
Pendant un an il y aura sûrement des fêtes que nous nous ne verrons pas, voir même oublierons tout simplement, faute d’être célébrées là où nous sommes ; la Fête nationale 14 juillet, la Toussaint, etc. Mais il y a une fête que nous avons suivi et ce, bien avant vous en Argentine ! Pâques !
Ce fut flagrant dès que nous avons posé les pieds à Buenos Aires il y a un mois. La plupart des magasins affichaient déjà leurs beaux œufs de Pâques en chocolat (même les parfumeries, faisant aussi office de pharmacie en Argentine). Nous salivions – surtout Élodie qui résiste rarement à l’appel du chocolat, voir devient carrément incontrôlable.
Plus le temps passait en Argentine, plus les œufs de Pâques grossissaient, plus le mot « Pascuas » apparaissait dans la rue. Il y a quelque chose qui se trame…Un truc énorme. Lire la suite de l article… →
La chasse aux sommets
Ce lac était si grand qu’on aurait dit un bras de mer, des vagues, portées par le fort vent d’ouest et le courant des nombreux torrents des montagnes toutes proches, venant s’écraser contre la rive. Déjà trois quart d’heure que nous roulions à tombeau ouvert et le bout du lago Viedma n’apparaissait toujours pas. Dieu que la Patagonie est immense! Jamais je n’aurai pu penser que des espaces si vastes et privés de toute forme d’humanité, si ce n’est cette route asphaltée et ces barrières grillagées flanquées de chaque côté de la route. Déjà une heure que nous roulions et pas une maison, pas un signe de vie externe au bus à l’horizon. Notre départ du village d’El Chalten, ce matin, me laisse songeur : sommes-nous donc si petits qu’il faudrait plusieurs vies pour pouvoir voir le monde entier?
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Lago Viedma
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la Route 40… au tout début…
Une France et demie plus bas
Il faisait froid ce matin là dans la gare (routière, de toute façon il n’y a pas de train) de Rio Gallegos, à quelques encablures de l’Atlantique, à cinq heures de bus d’Ushuaïa au sud (où, je le rappelle, nous n’irons pas) et d’El Calafate, plein ouest. La nuit de bus depuis la péninsule Valdès (départ officiel à treize heures, mais en réalité il n’arrivera qu’à quinze heures trente, arrivée prévue à six, mais nous avions deux heures de retard…) a été courte, et fraiche : le bus que nous avions n’était visiblement pas dans un super état, entre la vitre avant fendue (et réparée à coup de scotch, ce qui est assez bruyant en cas de vent), des aérations bouchées au papier journal (et donc crachant de l’air frais en continu) et un rideau cassé (le jour, on brûle au soleil, la nuit on a froid et on est éclairés par les véhicules en contre-sens). D’accord, il faut bien reconnaître que l’idée de se mettre tout à l’avant du pont supérieur du bus peut paraitre séduisante, seulement, sur dix-sept heures de trajet, la steppe, sans autre ornement, finit par être répétitive, et la place finalement inconfortable.
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Le bus, en haut. Pas la place idéale
Un couple de français (faute d’avoir obtenu leurs prénoms, nous les appellerons « les Français »), rencontrés la veille au terminal de bus de Puerto Madryn, ont eu la réflexion qu’en bas (classe affaire), ils dormiraient mieux (ce qui a priori a été le cas, enfin d’après eux). Nous voici donc à Rio Gallegos, Lire la suite de l article… →
Prochainement sur 2ci2la
Oubliez les animaux de la péninsule Valdès, multipliez les kilomètres déjà faits par trois, ajoutez une brusque chute de la température, vous obtiendrez un aperçu de la suite de nos aventures en Patagonie! Rendez-vous très bientôt sur 2ci2la.fr pour les découvrir … en fait, on mettra à jour dès que nous aurons un débit internet suffisant…
Tout droit
Il y a deux ans en traçant notre itinéraire en Argentine, nous avions collé quatre punaises principales sur notre mappe monde : Buenos Aires / Iguazu / Perito Moreno et Mendoza. Nous voulions, des envies de route pleins la tête, descendre immédiatement en bas de la Patagonie de Buenos Aires jusqu’à El Calafate (point d’accès au glacier Périto Moreno).
Mais comment rallier deux régions aussi éloignées l’une de l’autre (2 800 km) ?
– Avion ? Trop cher et trop rapide – comment sentir la grandeur de cette Argentine en seulement 2h30 de vol ?
– Train ? cela n’existe pas curieusement dans un pays pourtant essentiellement composé de plaines sauvages
– Bus ? Oui mais… cela représente quarante heures de bus non stop…
Je montre un point sur la carte avec le doigt
« Fabien, si nous faisions une pause, là, au milieu ? »
Et c’est ainsi que nous avons atterri à la Péninsule Valdès.
Puis se présentera une deuxième situation imprévue : notre auberge de la Péninsule nous lâche à quatre semaines du départ de notre tour du monde. Ils ont décidé de fermer boutique pour la saison. Malheureusement, des auberges ici, ça ne courre pas les rues ! Nous cherchons pendant des journées entières un nouveau logement – je suis presque prête à enchaîner quarante heure de route, ça fera des économies ! – pour finalement trouver un dortoir dans nos prix (notre premier dortoir ! avec une expérience assez… particulière) mais un dortoir sur le « continent » à Puerto Madryn, une ville en bord de mer.
Nous commençons à partir de cet imprévu à réellement préparer notre halte a la Péninsule Valdès, jusqu’ici un peu envisagée rapidement. Nous louerons une voiture ! Merci Bahia Ballenas (notre première auberge annulée).
Mercredi 21 Mars, 9h : un jeune argentin, Fede de son prénom, arrive à l’auberge Lire la suite de l article… →
Quelque chose qui ne tourne pas rond
C’est l’impression que j’ai depuis quelques jours… Pourquoi? Laissez-moi vous expliquer… Flashback.
Deux semaines se sont écoulées depuis que nous sommes partis de France. New York, Harlem, les buildings, la statue de la Liberté, le jazz, les quartiers, les musées, le métro, le gospel, tout ça c’est fini pour le moment.
Notre histoire commence le huit mars. Il est trois heures du matin et nous nous levons pour prendre le Métro, direction l’aéroport international JFK de New York. C’est tôt. Très tôt. Mais notre avion décolle à 8h20 (c’est tôt aussi). Notre déplacement se passe presque sans accroc, si e n’est cette femme (souvenez-vous, merci le casque audio) qui priera pendant une partie du vol pour qu’on ne s’écrase pas, ce qui est irrationnel, on le sait, mais pas rassurant pour autant. Nous faisons escale au Mexique. On mange, pour s’occuper, on joue aux cartes pour s’occuper, on s’ennuie… Ça occupe aussi.
L’avion suivant nous porte à notre première escale sud-Américaine : Buenos Aires, en Argentine. C’est la que tout dérape… Lire la suite de l article… →