28 juil
moi : Oui, mais je tiens à le voir, ce fichu volcan!
lui : Il est grand, difficile de le manquer, on le voit à des kilomètres!
moi : D’accord, mais j’ai surtout peur des nuages! La région est assez fréquemment encombrée de nuages…
lui : Non, mais il ne faut pas avoir peur des nuages!
Cette conversation, déjà évoquée dans un article précédent n’était pas à propos du volcan Poas, mais elle aurait très bien pu s’appliquer à ce dernier. Il a, parait-il, la fâcheuse tendance à vouloir se draper d’une épaisse couche nuageuse à l’envi, surtout quelques heures après le lever du soleil, c’est à dire vers les dix heures du matin. Et évidemment pas de logement dans nos prix autour du volcan (enfin mis à part ceux « au confort plus que rudimentaire » nécessitant un véhicule tout terrain…)! Nous voila dans de beaux draps! Lire la suite de l article… →
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21 juil
Circuler en bus au Costa Rica relève parfois du grand mystère. Deux exemples simples : nous souhaitons aller au village de Montezuma sur la péninsule de Nicoya : quand des locaux ticos ne connaissent pas les horaires en vous répondant poliment, d’autres têtes hautes vous répondront que des bus y’en a pas et qu’il faut soit prendre un taxi à vingt dollars pour une dizaine de kilomètres, soit revenir à la capital pour mieux repartir. Notre guide de voyage n’est pas plus clair à ce sujet : « On vous dira qu’aucun bus ne circule entre les deux villages mais il y en a ! ». C’est simple, efficace mais pas franchement intéressant dans notre chmilblique. Second exemple : les guides de voyage et les forums nous conseillent d’arriver à l’ouverture d’un site – celui du volcan Poas – à 8h pétante pour éviter de l’observer dans les nuages qui s’installent dès 10h. Problème, les bus partent à 8h30 de San Jose pour arriver quoi qu’il se passe vers 10h et donc la tête dans les nuages. Aucun intérêt. Pourquoi donc ne pas partir la veille et dormir au pied du volcan suggère Fabien ? Heureuse idée mais impossible car les logements proches sont quasi inexistant (ou à cent dollars la nuit) et puis une fois là bas, pour rejoindre le site comment faire ? Aucun n’indique un horaire de passage de bus local. Existe t il ?… Si vous posez la question aux locaux pour vous dépatouiller de votre problème, vous n’aurez que deux solutions : prier pour qu’en arrivant avec le bus de San Jose le ciel soit à peu près bleu au moins pour la photo (difficile de s’en remettre à Dieu dans ce genre de situation) ou louer une voiture pour être autonome.
Personne ne baroude donc dans ce pays ??
Personne ne relève les horaires de bus ou au moins les lignes de circulation HORS des grands axes ??
Tous louent un de ces gros 4×4 à six cents dollars la semaine ?
Depuis notre arrivée au Costa Rica, nous vivons dans une grande bulle mystérieuse. Lire la suite de l article… →
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17 juil
Lors de son quatrième et dernier voyage au Nouveau Monde en 1502, Christophe Colomb dut jeter l’ancre sur la côte Caraïbe du Costa Rica. Il revint en affirmant avoir vu « d’avantage d’or en deux jours qu’en quatre ans à Española ». Sa description enthousiaste d’une côte riche donna son nom définitif au pays : le Costa Rica. Tel est du moins la légende populaire.
Les richesses promises par le Costa Rica devinrent une réalité quand on découvrit que le sol et le climat des hauts plateaux de la Vallée Centrale convenaient parfaitement à la culture du café. Le pays pauvre devint la nation la plus prospère de l’Amérique Centrale.
Pour acheminer le café jusqu’aux marchés mondiaux, il fallu construire une voie ferrée depuis les plateaux jusqu’à la côte Caraïbe, à Puerto Limon. Malheureusement l’arrière pays était couvert de jungle épaisse et de marécages infestés d’insectes. Le projet fut un désastre, des forçats nord-américains et des esclaves jamaïcains remplacèrent les ouvriers ticos (habitants du Costa Rica) qui décédaient en masse. Le long de la voie, on planta des bananiers pour fournir une nourriture bon marché aux esclaves. Le projet aboutit quand même en 1890 et fonctionna à perte.
Quelques bananes furent un jour expédiée en même temps que le café en Nouvelle Orléans Lire la suite de l article… →
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14 juil
Il faisait chaud et nous étions fatigués, après de trop nombreuses heures de correspondance à l’aéroport de Panama City, sans doute le plus mal organisé que nous ayons croisé jusqu’à présent, la nuit était tombée depuis longtemps et l’organisation des bus de la ville correspondait bien à la description du guide de voyage que nous lisons, c’est à dire à peu près le même ressenti que celui de l’aéroport de Panama (et c’est bien peu glorieux). La ville de San José du Costa Rica, capitale de l’état – comment ça, je ne l’ai pas dit? Ah, non? Nous sommes arrivés au Costa Rica, mignon pays du centre de l’Amérique centrale, mignon car il est tout petit (et tout ce qui est petit est… vous avez compris la suite…enfin je m’égare) la ville, donc, apparait très vite à l’échelle du pays, et le lendemain de notre arrivée, nous plongeons dans la paisible bourgade ; en moins de deux heures nous faisons le tour des places principales, parcs et monuments visibles (hors musées payants), en prenant pourtant de larges pauses dans chaque parc : on aura vite compris que San José ne constitue pas le principal lieu d’attraction du pays, mais il est en revanche le point central du pays a plus d’un titre : central d’un point de vue politique, économique (c’est là que tout ou presque se passe), mais surtout géographique, toutes les routes mènent à San José n’est ici pas une simple expression mais bel et bien une réalité : pour vous donner un exemple, certains habitants nous ont affirmé qu’il était plus simple, économique et rapide de repasser par la capitale pour relier deux villes touristiques, soit deux fois cent trente kilomètres, pour relier les deux villes séparées de… dix-neuf kilomètres!

- Un des quelques parcs de San José, qui annonce la couleur du pays!
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Classé dans la catégorie: 06 COSTA RICA.
06 juil
Notre arrivée à Lima se fera sous un ciel gris pareil à notre humeur. Cette ville signe la fin de notre séjour au Pérou et pire encore ! Elle signe la fin prochaine de notre séjour en Amérique du Sud !
Nous repensons régulièrement à nos premiers pas en Argentine et notre descente en Patagonie, tout-tout en bas, puis à notre lente remontée toujours plus haut, jusqu’à enfin débarquer à cette ultime étape : Lima. Un soir Fabien lâchera « Je voudrais une machine à remonter le temps, retourner à Buenos Aires et refaire tout ce que l’on a fait ». Ce genre de phrases fait souvent vite place à de gros éclats de rires en nous racontant les nombreuses anecdotes accumulées. Un mot suffit… « internet » et ça y’est, nous pensons à cette folle rencontrée (que disons-nous ? une psychopathe !) dans le bus de nuit de Iguazu à Buenos Aires en Argentine, cette Isabelle criant au beau milieu de la nuit en tremblant comme possédée qu’elle est la sœur du diable (version langue espagnole bien sûr). Sur le coup, le bus entier fut tétanisé. Et ce chien Robert – c’est le nom que nous lui avons donné – qui nous a dirigé comme par magie (il savait où l’on allait !) jusqu’à la gare routière ? Les petites écoliers comprendront l’anecdote.
C’est marrant comme les bons souvenirs restent et les mauvais se transforment en anecdotes rigolotes.
Déjà quatre mois de remontée en Amérique du Sud, Lire la suite de l article… →
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04 juil
Nous n’avons que ce que nous méritons ! Il n’y a pas lieu d’être scandalisé face à tant de sécurité, nous l’avons tous cherché.
Pour la petite histoire, nous avons pris un bus de nuit de Cusco jusqu’à Arequipa. Face à certaines frayeurs que véhicul(ai)ent quelques voyageurs et surtout le site officiel du ministère des affaires étrangères « conseils aux voyageurs », nous décidons de passer par LA compagnie grand luxe « Cruz del Norte ». De luxe ? Pour nous pas tellement puisque en jouant avec les promo du web nous nous en tirons pour 12 euro par personne, dîner inclus, voyage en première classe.
La première surprise sera au terminal principal de Cusco lorsque la demoiselle de l’agence Cruz del Norte nous annoncera que les départs ne se font pas ici (pourtant toutes les autres compagnies partent d’ici), il nous faudra aller en taxi au terminal « Cruz del Norte ». Quoi ?? Notre compagnie a son propre terminal ??
Et oui…
Nous arrivons, il est 19h30, dans une sorte de beau terrain militaire, entendez par là tout barricadé, grillagé avec des barbelés. Un grand garde nous attend à l’entrée en souriant. Ça va, on a la tête de deux touristes, on peut passer. Lire la suite de l article… →
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30 juin
Il y a des sites qui soulèvent des interrogations quand on les évoque. Il y en a en revanche d’autres qui sont « universellement » connus. Le lieu dont nous allons parler dans ce billet fait sans aucun doute possible partie de la seconde catégorie. On en parle depuis des années, des siècles même, il a fait courir les rumeurs les plus folles, les fantasmes les plus grands pendant des générations, il a fait l’objet de films et de romans (plus ou moins fidèles), de dessins animés et de bandes dessinées, de thèses, de recherches pendant des années. On l’a surnommé (à tort) « la cité perdue des Incas » ou d’autres du même genre. Véritable ville-temple perchée en haut d’une montagne, il s’agit évidemment du Machu Picchu (vous l’aviez d’ailleurs déjà deviné, du fait de sa « seconde catégorie »). Nous l’avons rêvé, nous y sommes allés, nous l’avons vu, nous l’avons vécu, nous l’avons adoré.
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La veille, pourtant, tout n’était pas si rose ; partis le matin de Cuzco à Ollantaytambo en bus, nous attendions le train à la gare (logique, somme toutes), pestant contre son prix absolument prohibitif (un peu plus de cinquante dollars US par aller et par personne, une véritable fortune quand on sait qu’un repas complet nous coûte seulement un à deux dollars chacun!), mais nous ne voulions pas perdre trop de temps en passant par des solutions alternatives, certes moins chères mais plus longues et passablement illicites. Lire la suite de l article… →
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28 juin
Notre séjour au Pérou sera surtout sous le signe de la découverte des ruines précolombiennes. Beaucoup nous demandent si nous programmons une escapade « amazonienne » auquel nous répondons » Nous n’avons que trois semaines au Pérou et nous sommes très lents ». En effet, après quatre mois de voyage, nous sommes devenus très lents… Et après un superbe séjour enrichissant au lac Titicaca, nous partons donc pour quinze jours bien remplis à la recherche des mystérieuses cités d’or ! Quelle est donc ce peuple qui fascine toujours autant les hommes ?…
Notre premier point de chute pour notre enquête sera juste à côté de Puno à Sillustani. Le bus ne pouvant s’approcher du site, nous marchons aux côtés du guide sur cinq cent mètres. Nous apercevons au loin des formes étranges faisant face à un lac.
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Le guide s’arrête au pied d’une colline, un peu essoufflé et l’heure est aux explications. Sillustani ne serait pas un site inca à proprement parler mais daterait de l’époque des Collas une petite tribu pré-inca vivant vers les rives du Titicaca. Lire la suite de l article… →
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