Cela fait un petit moment que notre projet fait son chemin, et plus les jours passent, plus nous avons de choses à faire, de plus ou moins grande importance, mais qui doivent être accomplies avant le départ ; il y a la santé, bien sûr, avec son lot de vaccins divers et variés, les trousses à pharmacie à constituer, les mutuelles et les assurances à contacter ou à souscrire, mais aussi les nombreuses formalités administratives à prévoir, les impôts, les procurations de vote, le déménagement, le re-routage du courrier, les rendez-vous divers et variés, l’achat du matériel, la vérification des réservations de vol (oui, les billets, dans leur ensemble, sont acquis, mais pas forcément validés dans les compagnies, et nous relançons parfois l’agence de voyage par laquelle nous passons pour le billet tour du monde pour être certains qu’il ne sera pas oublié de leur côté!), les réservations de chambres d’hôte, de transports hors avion… Cela fait parfois deux journées en une, après le travail qui fait gagner de l’argent, celui qui en fait dépenser ! N’allez pas penser que je m’en plains, mais parfois je pense qu’il nous faudrait quelques heures supplémentaires de vie pour pouvoir assurer toute la masse de choses à faire, ou en tout cas pour pouvoir nous reposer…
Sans compter que nous ne maitrisons pas toutes les données dans une aventure d’une telle importance… Il y a une semaine environ, nous écrivons à deux guest house sur l’Ile de Pâques. Au bout de huit minutes (montre en main, nous ne nous étions pas encore déconnectés du site de mail!), le premier hôtelier nous répond. C’est bien plus rapide que ce que nous espérions, et nous avons même la chance de pouvoir lui renvoyer une seconde salve de questions en rapport à son courrier. Le second, en revanche, mettra près de quatre jours à nous donner une réponse (qu’on aurait pu croire mystérieusement copiée sur celle du premier tant les tarifs et prestations sont identiques sur le papier), réponse arrivée un samedi soir à vingt heure, pas franchement l’idéal pour nous (au moins peut-on espérer qu’au lieu de trainer sur internet il s’occupait de ses clients, ce qui serait bien pour eux…). Et c’est là que le bât blesse : on peut écrire un jour et croiser les doigts pour avoir une réponse rapide, ce qui arrive… parfois…
Une question sur l’ESTA au site gouvernemental américain, on peut penser avoir toutes les informations demandées dans la journée ; il n’en est rien. Dix jours après la requête, une laconique réponse en deux phrases (dont une est constituée d’un seul mot : No). Notez que je prends parfois aussi un temps fou pour répondre, je ne peux blâmer personne! Pire encore, les non réponses… Il est difficile de se motiver quand on n’a aucune nouvelles d’un courrier laissé lettre morte. Et la je ne citerai personne, même si les exemples sont nombreux. Un tel projet demande, je m’en rend compte, beaucoup de patience, et ce n’est pas franchement ma tasse de thé. Tout semble être une question de temps. Il requiert également de l’acharnement, mais ce côté là de la personnalité je le travaille au quotidien.
Une autre chose que je travaille aussi (presque) au quotidien, c’est ce site, qui sera, à moyen terme, notre principal outil de communication. Et il me cause pas mal de soucis, mine de rien, ce petit site ! Je suis loin d’être un expert de l’internet, et chaque opération que je lui fait subir est, de plus en plus, soumis à de très nombreuses vérifications avant mise en œuvre. Des sauvegardes de sécurité ? J’en fais. Mais, mais, mais…
Que se passe-t-il si soudain tout s’effondre ? Je n’ai jamais fait de récupération de site, et j’ai très peur que cela arrive au plus mauvais moment, lors d’une période où nous serons loin de tout moyen de connexion ou de communication… Et ça peut aller très vite : une mauvaise manipulation, un bug… En une semaine, Élodie et moi sommes passés par toutes les couleurs de l’arc en ciel avec ce site : plus de communication avec le serveur, perte soudaine de connexion, et pire parfois, perte du travail accompli durant toute la journée ! C’est pour nous une source de stress supplémentaire, et aussi un peu de notre temps aujourd’hui, qu’il faudra continuer à dépenser durant l’ensemble de notre voyage pour vous apporter des nouvelles fraiches…
Car au final, ce voyage, nous prendrons le temps de le préparer au mieux… même si c’est l’oeil sur la montre.
Et Nestor qu’en pense t’il?
Bon courage et bisous
Mam
Nestor, lui, prend tout son temps, naviguant entre le salon et la chambre. Il n’a pas grand chose à préparer, à part peut-être sa prochaine séance photo!
Ah, si, cet après-midi c’est séance UV pour préparer sa nouvelle garde-robe (collection printemps-été 2012) ;-D